Association Anjou-Guinée Kissidougou

Association Anjou-Guinée Kissidougou

Discours du chef du village de Brouadou

Association Anjou Guinée Kissidougou
Siège Social : 33 Route d’Angers
49460 SOULAIRE ET BOURG

HONORABLES HOTES,                       le 12 septembre 2009


C’est avec une joie débordante que nous vous offrons ces dix noix de
colas traditionnelles pour signifier que vous êtes chez vous.

Nous sommes très heureux de vous accueillir en ce jour mémorial du 12 septembre 2009. Notre allégresse est ainsi si débordante que nous ne trouvons de mots capables de vous l’exprimer. Cette population en liesse vous souhaite un agréable séjour à Brouadou.

Notre village est limité par les villages : au Nord par Keybaly, à l’Est par Koffodou, à l’Ouest par Bouyé et au Sud par Bondadou pour une population de 600 habitants à 95 % catholiques.
Malgré qu’à peu près toutes les ethnies du pays y sont représentées, le village reste sans discriminations.

Nous avons un seul forage d’où l’insuffisance en eau potable, engendrant la perte de temps aux femmes et les contraignant à boire l’eau des trous des champs.

En ce qui concerne l’agriculture que l’on pratique surtout, la riziculture, avec d’énormes difficultés pour de faibles revenus, nous manquons de la maîtrise des techniques appropriées.

Nous sommes contraints de nous endetter par ci- par-là avec des commerçants pendant la campagne, soit 60.000 FG pour un remboursement de 100 KG de riz paddy, faute d’accession à crédit bien organisé. A cela, il ne faut guère parler de l‘autosuffisance alimentaire.

Pour les cultures de rente indispensable, à nous paysans, dont le revenu devant servir pour des réalisations, ce ne sont pas des terres qui nous manquent mais s’auto suffire de la technique appropriée, l’accès au crédit bien organisé afin de pouvoir entretenir nos plantations en place, pour l’extension ensuite créer des nouvelles.

La meilleure manière de gérer bien vos récoltes nous échappant, nous restons coincés pour la reprise de nos activités.

L’élevage sert pour l’économie du paysan mais pour bon nombre, l’accès à des bovins, caprins, ovins
reste  difficile par suite de nombreuses difficultés déjà citées, en plus de leur maintien en bon état de santé.

Le paysan reste dans le besoin d’une formation perpétuelle.

Notre vie d’ensemble fera l’objet d’autre découverte.

Très chers hôtes, nous ne cesserons de louer, et même de chanter vos multiples efforts pour en arriver jusque là où nous en sommes.

              Nous saluons très fort notre lumière qui ne cesse de luire dans nos ténèbres, cher l’abbé André Sow dont les mots nous manquent pour apprécier ses initiatives ; c’est pourquoi malgré la conjoncture, les sages, les hommes, les femmes, les jeunes vous encouragent vous tous qui composez la société en plus de notre cher l’abbé André Sow qui vous a conduit dans notre village en vue de nous instruire pour notre développement.

Que tout ce que vous voulez de nous soit assumé et conservé comme vous le voulez et que Dieu vous
bénisse avec toutes vos entreprises aussi vous donne plus de moyens que vous avez. .

Merci

Fait à : Brouadou le 12 septembre 2009


29/11/2009
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